Brimades, insultes, mise à l’écart, humiliations, dès l’école primaire, les enfants sont capables de cruauté. Difficile de ne pas trouver une classe où l’un des camarades n’est pas le bouc émissaire des autres. Les « bourreaux » ne s’en rendent pas compte mais les conséquences du harcèlement scolaire sont désastreuses.
Le harcèlement, c’est quoi ?
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.
Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.Les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire :
La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période. L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que :
- L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux)
- Le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée
- Un handicap (physique, psychique ou mental)
- Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement)
- L’appartenance à un groupe social ou culturel particulier
- Des centres d’intérêts différents
Si le harcèlement touche des élèves en particulier, il s’inscrit dans un contexte plus large qu’il est indispensable de prendre en compte.
Le harcèlement se développe en particulier :
- Lorsque le climat scolaire de l’établissement est dégradé : les adultes doivent créer les conditions pour que l’ambiance dans l’établissement soit propice à de bonnes relations entre les élèves et entre les adultes et les élèves.
- Lorsque les situations de harcèlement sont mal identifiées par l’équipe éducative : il est indispensable que les parents et les élèves ne soient pas démunis face au signalement d’une situation de harcèlement et que les sanctions soient adaptées et éducatives.
Voici 5 signes qui doivent vous alerter.
55% des enfants de 6 à 18 ans ont répondu oui à la question « je peux être harcelé ou ennuyé par d’autres enfants ou jeunes ». C’est ce qu’a révélé l’enquête Droits de l’enfant mené par TNS Sofres de février à juillet 2013. Le harcèlement scolaire
peut commencer dès le plus jeune âge et peut aller de la simple mise à
l’écart à une véritable chasse aux sorcières avec insultes et
humiliations quotidiennes. Véritable phénomène de société, le
harcèlement scolaire est un problème qu’il ne faut pas prendre à la
légère et qu’il convient de traiter rapidement. Si avec l’âge, les
enfants deviennent souvent de moins en moins loquaces avec leurs
parents, il n’en reste pas moins que certains signes trompent rarement.
Maux de ventre, de tête, et envie de rester à la maison
Outre les réels symptômes, il arrive très souvent que les enfants fassent semblants d’être malades. Parfois, ils désirent simplement rester à la maison et regarder la télévision parce qu’ils sont fatigués, n’ont pas envie de travailler ou n’ont pas révisé pour un contrôle. Mais souvent, ces douleurs chroniques cachent un réel mal-être. Victimes de harcèlement scolaire, il arrive que les enfants inventent des maladies pour rester chez eux car ils ont peur d’aller à l’école, de revivre un calvaire quotidien ou de se retrouver face à leurs bourreaux. Si votre enfant n’est pas malade et qu’il simule des douleurs, mieux vaut contacter l’école et en particulier l’infirmière scolaire. En effet, cette dernière pourra vous dire si votre enfant se rend souvent à son bureau, ou s’il a déjà fait semblant d’être malade pour éviter d’aller en cour de récréation. Cette pause est généralement attendue par les enfants depuis leur arrivée à l’école, mais pour ceux victimes de harcèlement, elle est un moment de stress intense et parfois de calvaire.
Changement de comportement à la maison
Avec l’âge, les enfants deviennent plus réservés vis-à-vis de leurs parents. Il est donc normal qu’il ne vous raconte pas les moindres évènements de sa journée. Toutefois, s’il perd l’appétit brutalement, qu’il s’enferme dans sa chambre, et qu’il ne discute plus, il faut s’inquiéter. Ce brusque silence est probablement le signe que quelque chose va mal dans sa vie. Parfois cela peut être un simple chagrin d’amour, mais souvent c’est le signe d’un mal-être.
Baisse des résultats scolaires
Naturellement, il arrive que certains enfants rencontrent des difficultés dans leurs parcours scolaires. Professeurs plus exigeants, matières plus ardues, cours plus longs à apprendre, une mauvaise note occasionnelle, surtout en début d’année scolaire n’est pas un signe alarmant. Néanmoins, si votre enfant a toujours été bon élève et que d’un coup ses résultats scolaires en général sont en chute, il faut s’inquiéter. En effet, il se peut que votre enfant soit victime de harcèlement scolaire et qu’il n’arrive plus à se concentrer sur ses études. Dans certains cas, les enfants décident volontairement d’avoir de mauvais résultats scolaires afin de se faire apprécier de leurs camarades de classe. En effet, les élèves ayant de bons résultats scolaires sont très souvent affublés du sobriquet « intello ». Et dans l’échelle sociale d’une classe, les « intellos » sont rarement les plus populaires.
Comportement en classe
Parallèlement à la baisse des résultats scolaires, il arrive souvent que les enfants victimes de harcèlement scolaire adoptent un comportement plus insolent en classe. Encore une fois, ils essaient de se conformer à l’attitude des élèves populaires afin de rejoindre leur groupe. Un tel changement de comportement passe rarement inaperçu aux yeux du corps enseignant et il convient de redoubler de vigilance dès le premier mot dans le carnet de correspondance si votre enfant n’a jamais été connu pour son insolence.
Téléphone qui sonne sans arrêt, smartphone au petit-déjeuner et Facebook au dîner
Le harcèlement scolaire s’immisce désormais au domicile des enfants. Entre les textos, les messages sur Facebook et les appels en continu, votre enfant peut être harcelé alors même qu’il se trouve dans sa chambre. Si vous observez que son visage a changé après la lecture d’un sms ou qu’il sursaute dès que le téléphone de votre domicile sonne, il convient de s’inquiéter. En effet, il se peut que ses bourreaux le menace de représailles.
Quelles solutions pour aider un enfant victime de harcèlement scolaire ?
La communication reste et restera le meilleur moyen d’aider un enfant victime de harcèlement. Dès l’apparition des premiers signes, il faut établir un dialogue pour qu’il s’ouvre à vous. Le mieux reste de discuter en tête à tête lors d’une virée shopping, d’un déjeuner, ou même lors d’une promenade. Sans pour autant fouiller dans ses affaires, n’hésitez pas à l’ajouter sur Facebook ou à consulter son profil afin de voir si des messages malveillants y ont été inscrits.
S’il vous confie qu’il est bel et bien le bouc émissaire de ses camarades de classe, rassurez-le et dites-lui bien qu’il n’a absolument rien à craindre et surtout rien à se reprocher. Ensuite, n’hésitez pas à contacter l’établissement scolaire de votre enfant pour le mettre au courant de la situation afin que les responsables soient punis en conséquence. En outre, pensez à demander au directeur de changer votre enfant de classe, voire d’établissement si la situation est plus grave.
Par ailleurs, gardez bien en tête que s’ils sont convoqués par le directeur, les bourreaux de votre enfant risquent de lui en vouloir et de s’en prendre encore plus violemment à lui. Il convient donc de poursuivre le dialogue quotidiennement après la dénonciation des faits.
Si vous vous sentez trop dépassés par la situation ou que vous ne savez pas comment la gérer au mieux, tournez-vous vers des associations de parents d’élèves et n’hésitez pas à discuter avec d’autres parents.
Maux de ventre, de tête, et envie de rester à la maison
Outre les réels symptômes, il arrive très souvent que les enfants fassent semblants d’être malades. Parfois, ils désirent simplement rester à la maison et regarder la télévision parce qu’ils sont fatigués, n’ont pas envie de travailler ou n’ont pas révisé pour un contrôle. Mais souvent, ces douleurs chroniques cachent un réel mal-être. Victimes de harcèlement scolaire, il arrive que les enfants inventent des maladies pour rester chez eux car ils ont peur d’aller à l’école, de revivre un calvaire quotidien ou de se retrouver face à leurs bourreaux. Si votre enfant n’est pas malade et qu’il simule des douleurs, mieux vaut contacter l’école et en particulier l’infirmière scolaire. En effet, cette dernière pourra vous dire si votre enfant se rend souvent à son bureau, ou s’il a déjà fait semblant d’être malade pour éviter d’aller en cour de récréation. Cette pause est généralement attendue par les enfants depuis leur arrivée à l’école, mais pour ceux victimes de harcèlement, elle est un moment de stress intense et parfois de calvaire.
Changement de comportement à la maison
Avec l’âge, les enfants deviennent plus réservés vis-à-vis de leurs parents. Il est donc normal qu’il ne vous raconte pas les moindres évènements de sa journée. Toutefois, s’il perd l’appétit brutalement, qu’il s’enferme dans sa chambre, et qu’il ne discute plus, il faut s’inquiéter. Ce brusque silence est probablement le signe que quelque chose va mal dans sa vie. Parfois cela peut être un simple chagrin d’amour, mais souvent c’est le signe d’un mal-être.
Baisse des résultats scolaires
Naturellement, il arrive que certains enfants rencontrent des difficultés dans leurs parcours scolaires. Professeurs plus exigeants, matières plus ardues, cours plus longs à apprendre, une mauvaise note occasionnelle, surtout en début d’année scolaire n’est pas un signe alarmant. Néanmoins, si votre enfant a toujours été bon élève et que d’un coup ses résultats scolaires en général sont en chute, il faut s’inquiéter. En effet, il se peut que votre enfant soit victime de harcèlement scolaire et qu’il n’arrive plus à se concentrer sur ses études. Dans certains cas, les enfants décident volontairement d’avoir de mauvais résultats scolaires afin de se faire apprécier de leurs camarades de classe. En effet, les élèves ayant de bons résultats scolaires sont très souvent affublés du sobriquet « intello ». Et dans l’échelle sociale d’une classe, les « intellos » sont rarement les plus populaires.
Comportement en classe
Parallèlement à la baisse des résultats scolaires, il arrive souvent que les enfants victimes de harcèlement scolaire adoptent un comportement plus insolent en classe. Encore une fois, ils essaient de se conformer à l’attitude des élèves populaires afin de rejoindre leur groupe. Un tel changement de comportement passe rarement inaperçu aux yeux du corps enseignant et il convient de redoubler de vigilance dès le premier mot dans le carnet de correspondance si votre enfant n’a jamais été connu pour son insolence.
Téléphone qui sonne sans arrêt, smartphone au petit-déjeuner et Facebook au dîner
Le harcèlement scolaire s’immisce désormais au domicile des enfants. Entre les textos, les messages sur Facebook et les appels en continu, votre enfant peut être harcelé alors même qu’il se trouve dans sa chambre. Si vous observez que son visage a changé après la lecture d’un sms ou qu’il sursaute dès que le téléphone de votre domicile sonne, il convient de s’inquiéter. En effet, il se peut que ses bourreaux le menace de représailles.
Quelles solutions pour aider un enfant victime de harcèlement scolaire ?
La communication reste et restera le meilleur moyen d’aider un enfant victime de harcèlement. Dès l’apparition des premiers signes, il faut établir un dialogue pour qu’il s’ouvre à vous. Le mieux reste de discuter en tête à tête lors d’une virée shopping, d’un déjeuner, ou même lors d’une promenade. Sans pour autant fouiller dans ses affaires, n’hésitez pas à l’ajouter sur Facebook ou à consulter son profil afin de voir si des messages malveillants y ont été inscrits.
S’il vous confie qu’il est bel et bien le bouc émissaire de ses camarades de classe, rassurez-le et dites-lui bien qu’il n’a absolument rien à craindre et surtout rien à se reprocher. Ensuite, n’hésitez pas à contacter l’établissement scolaire de votre enfant pour le mettre au courant de la situation afin que les responsables soient punis en conséquence. En outre, pensez à demander au directeur de changer votre enfant de classe, voire d’établissement si la situation est plus grave.
Par ailleurs, gardez bien en tête que s’ils sont convoqués par le directeur, les bourreaux de votre enfant risquent de lui en vouloir et de s’en prendre encore plus violemment à lui. Il convient donc de poursuivre le dialogue quotidiennement après la dénonciation des faits.
Si vous vous sentez trop dépassés par la situation ou que vous ne savez pas comment la gérer au mieux, tournez-vous vers des associations de parents d’élèves et n’hésitez pas à discuter avec d’autres parents.
Par Dounia Malki
http://www.marieclaire.fr/,harcelement-scolaire-5-signes-qui-doivent-vous-alerter,704850.asp
http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ressources/le-harcelement-cest-quoi
http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ressources/le-harcelement-cest-quoi
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