Bolloré s’associe à CHEC et CMA CGM pour contrecarrer Necotrans
Le
Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a signé le 31 octobre 2014,
la décision portant publication des résultats de la présélection des
candidats devant participer au dialogue de pré-qualification, pour la
concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi,
dans la région du Sud. Deux entreprises et un consortium sont dans les
starting-blocks.
Il s’agit
de la société philippine ICTSI, qui est également en lice pour la
concession du terminal polyvalent du port de Kribi avec Necotrans ;
d’APM Terminals, basée aux Pays-Bas, qui est déjà actionnaire de Douala
International Terminal (DIT), le concessionnaire du terminal à
conteneurs du port de Douala ; et d’un consortium conduit par Bolloré
Africa Logistics, le groupe industriel français qui contrôle déjà la
gestion de plusieurs terminaux à conteneurs en Afrique sub-saharienne.
Pour conquérir la concession du terminal à conteneurs du port en eau
profonde de Kribi, le groupe Bolloré s’est allié à la China Harbour
Engineering Corporation (CHEC), l’entreprise chinoise qui a construit
ledit terminal et qui pourrait construire le second à la suite d’un
nouveau financement chinois ; et à CMA CGM, un armateur bien connu dans
les ports africains. Ces alliances contractées par le groupe Bolloré,
notamment celle avec le chinois CHEC, confie une source autorisée,
découle des nouvelles exigences faites par le gouvernement camerounais
dans un nouvel appel d’offres restreint, discrètement envoyé aux
soumissionnaires du premier appel d’offres lancé en février 2014, mais
qui a été tout aussi discrètement annulé au mois de mars 2014.
En effet,
apprend-on, après cette annulation, l’Etat camerounais a intégré dans
le nouvel appel d’offres, dont la date limite de dépôt des dossiers de
soumission était fixée au 30 septembre dernier, une clause engageant les
soumissionnaires à construire le 2ème terminal à conteneurs du port en
eau profonde de Kribi, sur une longueur de quai de 700 mètres, contre
350 mètres seulement pour le premier.
Eu égard à
cette clause de dernière minute, fait remarquer une source proche du
dossier, l’entreprise chinoise CHEC ayant déjà contribué à la
négociation des financements pour la construction du 2e
terminal, devenait ainsi un maillon essentiel, un partenaire
incontournable pour les prétendants au contrat de concession du premier
terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.
Source : Ecofin
http://www.auroreplus.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2012:port-de-kribi--gestion-du-terminal-a-conteneurs-&catid=35:actualites&Itemid=67
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