Suite aux attentats meurtriers qui ont
eu lieu vendredi dernier à paris, le taux de la violence et des menaces
qui visent les citoyens musulmans a augmenté aux Etats-Unis.
Les leaders religieux musulmans aux Etats-Unis condamnent la
nouvelle vague d’attaque, de menace et de violence contre les musquées
dans plusieurs Etats dont le Nebraska, la Floride, le Texas, le
Kentucky, la Virginie, l’Ohio, et le New York. Ibrahim Hopper,
porte-parole du Conseil des relations entre l’Islam et les Etats-Unis a
déclaré à Washington que la perspective de l’avenir s’annonce difficile
et incertaine pour les Musulmans des Etats-Unis, en faisant allusion à
l’augmentation du taux de l’islamophobie dans la société américaine. Les
organisations pour la défense des droits des Musulmans des Etats-Unis
prévoyaient que suite aux attentats meurtriers de Paris, l’islamophobie
gagnera du terrain aux Etats-Unis, mais les responsables de ces
organisations disent maintenant que la situation est devenue pire qu’ils
ne l’avaient imaginée.
Le milliardaire Donald Trump, l'un des candidats républicains à l'élection présidentielle de 2016, a estimé lundi que les Etats-Unis devraient "fortement envisager" de fermer des mosquées dans le cadre des efforts pour éviter des attentats dans le pays.
"Il va falloir surveiller et examiner les mosquées, parce que beaucoup de discussions se déroulent dans les mosquées", a déclaré M. Trump, après les attentats qui ont fait au moins 129 morts vendredi à Paris.
Donald Trump, qui est en tête des sondages pour l'investiture républicaine dans la course à la Maison Blanche en 2016, a mis en avant la "vaste surveillance" des installations religieuses musulmanes décidée par les autorités de New York, en particulier après les attentats du 11 septembre 2001. Il a considéré qu'une surveillance similaire devait être rétablie.
La plupart de ses rivaux républicains n'ont pas explicitement préconisé la fermeture de mosquées. Mais beaucoup ont fait part de leur opposition à accueillir aux Etats-Unis des réfugiés syriens ou en provenance d'autres pays du Proche-Orient.
Plusieurs Etats américains républicains, comme le Texas, le Michigan ou encore l'Alabama, ont annoncé qu'ils refusaient désormais d'accueillir des réfugiés syriens.
Le président américain, Barack Obama, a défendu sa stratégie de lutte contre le groupe Daech, mettant en garde contre les amalgames sur les réfugiés après les attentats djihadistes meurtriers commis à Paris.
Évoquant les réactions de rejet des migrants dans certains pays européens après le traumatisme de Paris, le président américain a lancé une ferme mise en garde.
« Les gens qui fuient la Syrie sont ceux qui souffrent le plus du terrorisme, ce sont les plus vulnérables. Il est très important que nous ne fermions pas nos cœurs aux victimes d’une telle violence », a-t-il déclaré, appelant à « ne pas faire de lien entre la question des réfugiés et celle du terrorisme ».
Le président républicain de la Chambre des représentants américaine a demandé mardi une pause dans l'accueil de réfugiés syriens.
"Nous estimons qu'il est prudent et responsable de faire une pause dans cet aspect particulier du programme de réfugiés, de façon à vérifier que des terroristes n'essaient pas d'infiltrer la population de réfugiés", a-t-il annoncé. Le nouveau président de l'institution Paul Ryan a ainsi rapidement tranché du côté des nombreux gouverneurs d'Etats fédérés qui ont fait part au président Barack Obama de leur refus d'accueillir des réfugiés en provenance de Syrie, après qu'un passeport syrien, dont l'authenticité n'a pas été confirmée, a été retrouvé près du corps d'un des kamikazes du Stade de France.
Paul Ryan a annoncé la création d'un groupe de travail composé des présidents des commissions compétentes (Affaires étrangères, défense, renseignement...) afin d'élaborer une proposition de loi "pour répondre à la crise des réfugiés syriens". Ce texte pourrait être prêt dès cette semaine, a-t-il dit.
http://francophone.sahartv.ir/infos/commentaire-i9986-la_menace_et_la_violence_contre_les_musulmans_aux_etats_unis
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