Les attaques des insurgés islamistes de Boko Haram venus du Nigeria sont désormais quasi quotidiennes dans l’extrême nord du Cameroun, près de la frontière. Les djihadistes mènent des opérations de guérilla mais avec les moyens d’une armée régulière. Le conflit larvé qui durait depuis plus de deux ans s’est transformé en guerre ouverte. Les images du photographe Edouard Elias, avec les soldats du BIR (bataillon d'intervention rapide), l’unité d’élite de l’armée camerounaise.
Entre Maroua et Fotokol, à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria. Depuis les attaques perpétrées au Cameroun par la secte Boko Haram, l'armée est mobilisée dans la région extrême nord du pays.
A la frontière avec le Nigeria. Les troupes camerounaises du BIR (bataillon d'intervention rapide) attendent les instructions de leur hiérarchie.
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Un officier du BIR passe en revue ses troupes. La base de Limene, près de Fotokol, est protégée par des fossés pour faire face aux attaques de Boko Haram.
Des soldats attendent les instructions de leur supérieurs à l'ombre des arbres.
Les soldats profitent d'un moment d'attente pour se reposer.
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Un soldat questionne les populations camerounaises locales, de confession musulmane, sur d’éventuels mouvements suspects dans la localité.
Le pont de l'Elbeid reliant le Cameroun au Nigeria. Entre le 3 et le 4 février, des combats ont opposé les armées tchadiennes et camerounaises aux membres de Boko Haram. Au moins 81 civils et 6 soldats camerounais ont péri dans les affrontements.
Des soldats patrouillent dans la région frontalière du Nigeria afin de repérer d'éventuelles infiltrations de Boko Haram. La présence d'explosifs artisanaux activés à distance est un danger permanent.
Les soldats camerounais se préparent à rejoindre le périmètre de sécurité autour de l'hélicoptère militaire.
Les forces du BIR patrouillent à proximité d'un axe sur lequel elles ont subi une embuscade des insurgés de la secte Boko Haram.
Kerawa, à la frontière du Nigeria. Un soldat du BIR pose sur sa couchette avec ses affaires personnelles.
Le commandant Leopold Lnate, au centre opérationnel de l'armée camerounaise.
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