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jeudi 12 février 2015

Julie Gayet: «Closer» publie des photos de l'actrice «véhiculée» par «deux fonctionnaires de l'Etat»

Ecrit par bbela  |  le  jeudi 12 février 2015 pas de commentaires

Le magazine Closer publie vendredi des photos de l'actrice Julie Gayet lors d'un déplacement privé au cours duquel elle a été «véhiculée par deux fonctionnaires de l'Etat».



Les photos montrent l'actrice à Rennes le 5 février où elle a été accompagnée en voiture par deux fonctionnaires, dont un officier de sécurité. Selon Closer, Julie Gayet a fait ce jour-là un aller-retour à Rennes pour assister au tournage d'un film qu'elle produit. 

Un monospace «propriété de l'Etat»

Closer a eu après le bouclage de ce numéro la confirmation que le monospace dans lequel l'actrice a été conduite à Rennes est «propriété de l'Etat», a précisé Closer à l'AFP. Interrogé par l'AFP sur cette publication, l'entourage du chef de l'Etat a répondu: «Aucun commentaire.»

Le magazine avait déjà publié le 10 janvier 2014 des photos volées de Julie Gayet et François Hollande, photographiés à chaque fois séparément sur la voie publique, devant un immeuble parisien où le couple se retrouvait régulièrement. Et en novembre dernier, l'hebdomadaire Voici avait montré des photos du couple dans les jardins du palais de l’Elysée.


Photos de novembre 2014

Si on suit bien la logique du magazine, le chef de l’État détournerait les moyens de l’État pour les mettre au service de la protection de sa bonne amie. Quel scandale, mesdames, messieurs ! Il faudrait dénoncer cet inqualifiable abus de bien social.
Un raisonnement qui mélange tout

Le contribuable serait volé puisque c’est lui qui paie la protection rapprochée d’une femme qui non seulement n’est pas mariée avec François Hollande, mais n’en est pas non plus la compagne officielle.
Circonstance aggravante : elle ne s’affiche pas avec lui en public et l’Élysée n’est pas sa résidence. Largement de quoi, n’est-ce pas, la condamner à la clandestinité et, par voie de conséquence, à lui interdire toute reconnaissance et donc toute assistance ? Disons-le, c’est un raisonnement parfaitement démagogique qui mélange tout.
Un maléfice du fantôme de François Mitterrand serait-il à l’œuvre ? Les médias et une bonne partie des Français restent sous le coup de la pratique très particulière de l’ancien président qui avait fait loger sa deuxième "femme" de sa vie, la conservatrice Anne Pingeot et leur fille Mazarine, aux frais de la République dans les murs du Quai Branly.
Le financement de cette double vie, cachée au grand public presque jusqu’au bout, reste, aujourd’hui encore, une question ouverte. Une polémique tranchée qui oppose les partisans de l’indulgence – accusés de connivence – et les défenseurs d’une ligne stricte qui interdirait tout accommodement privé avec l’argent de la nation.
Oui, il faut la préserver d'une agression

La deuxième affaire Gayet ravive cette interrogation passionnelle. Raison de plus pour la traiter calmement sans hurler avec les loups qui se dissimulent sous la forme de nouveaux chevaliers blancs de l’intégrité.
Quand des dizaines de personnalités sont placées sous protection policière dans le climat d’extrême tension qui suit la tragédie de Charlie, pourquoi faudrait-il que l’une des personnes les plus proches du chef de l’État soient exclue du dispositif ? La relation sentimentale qu’entretient Julie Gayet avec le président serait-elle condamnable ? En somme, faudrait-il faire payer l’actrice pour avoir déclenché un feuilleton politique qui a détérioré l’image de la fonction suprême ?
C’est la question. Car pour le reste, il est évident que Julie Gayet est une cible et à ce titre il est juste qu’elle dispose d’une garde particulière. Ne pas le reconnaître reviendrait à l’exposer sciemment aux agissements de tous ceux qui veulent s’en prendre à la France d’une manière ou d’une autre. Car oui, d’une manière ou d’une autre, qu’elle le veuille ou non, et que cela nous plaise ou non, Julie Gayet, c’est la France. 
C’est évidemment l’intérêt du pays de la préserver de toute agression. Toute dénonciation au premier degré de cette situation particulière, et tout amalgame avec les fantasmes entretenus par le procès DSK, ne serait qu’une misérable instrumentalisation indigne du débat public.   


 http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1324044-julie-gayet-entouree-de-gardes-du-corps-rien-de-choquant-closer-fait-de-la-demagogie.html



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