Le co-pilote qui s'est enfermé dans la cabine de pilotage pour actionner volontairement la descente de l'avion avant le crash était sorti du centre de formation de la Lufthansa en 2013.
Crédit : ADEK BERRY / AFP Le cockpit d'un Airbus A320 (image d'illustration)
Les circonstances de l'accident qui a coûté la vie aux 150 passagers du vol 4U9525 reliant Barcelone à Düsseldorf se précisent. Selon les toutes dernières informations parvenues aux enquêteurs, c'est bien le copilote qui se trouvait aux commandes de l'Airbus A320 de
la Germanwings. Enfermé dans la cabine de pilotage, cet homme se
prénomme Andreas Lubitz, il était de nationalité allemande et n'était
pas répertorié comme terroriste a annoncé le procureur de Marseille. Il s'agit d'un jeune pilote sorti en septembre 2013 du centre de formation de la compagnie Lufthansa,
à Brême, en Allemagne. Il a ensuite rapidement intégré la filiale à bas
coûts de la compagnie allemande. Il comptait 630 heures de vol à son
actif.
Prénommé Patrick, le commandant de bord était beaucoup plus expérimenté. Il avait passé dix années au sein de la Lufthansa. Il est donc resté bloqué à l'extérieur de la cabine. Sur les enregistrements de vol, on l'entendrait demander à son collègue d'ouvrir la porte en l'interpellant notamment par son prénom. Depuis l'annonce de la tragédie, le co-pilote et le commandant de bord font évidemment l'objet de vérifications de la part des services de renseignements. Profils, carrières, environnements familiaux sont ainsi passés au crible selon la procédure habituelle sous la houlette du BKA, le contre-espionnage allemand. En relation avec les autres services occidentaux, le BKA vérifie aussi les profils des ressortissants décédés dans la catastrophe.
Prénommé Patrick, le commandant de bord était beaucoup plus expérimenté. Il avait passé dix années au sein de la Lufthansa. Il est donc resté bloqué à l'extérieur de la cabine. Sur les enregistrements de vol, on l'entendrait demander à son collègue d'ouvrir la porte en l'interpellant notamment par son prénom. Depuis l'annonce de la tragédie, le co-pilote et le commandant de bord font évidemment l'objet de vérifications de la part des services de renseignements. Profils, carrières, environnements familiaux sont ainsi passés au crible selon la procédure habituelle sous la houlette du BKA, le contre-espionnage allemand. En relation avec les autres services occidentaux, le BKA vérifie aussi les profils des ressortissants décédés dans la catastrophe.
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/crash-a320-germanwings-qui-etait-andreas-non-repertorie-terroriste-le-co-pilote-qui-a-actionne-la-descente-de-l-avion-7777139310
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