Depuis le sommet du G20 à Brisbane, les leaders occidentaux ont complètement modifié leur attitude à l'égard de Vladimir Poutine considéré désormais comme un acteur politique de premier plan.
L'attitude
des dirigeants occidentaux à l'égard de Vladimir Poutine a beaucoup
changé depuis le sommet du G20 à Brisbane où le président russe était
accusé de tous les maux, écrit The Guardian.
A Brisbane, le président américain Barack Obama a déclaré que la Russie était isolée sur la scène internationale et le premier ministre britannique David Cameron a fait savoir qu'il ne faisait plus confiance au dirigeant russe.
A Brisbane, le président américain Barack Obama a déclaré que la Russie était isolée sur la scène internationale et le premier ministre britannique David Cameron a fait savoir qu'il ne faisait plus confiance au dirigeant russe.
"Passons rapidement au sommet du G20 en Turquie
et nous verrons que tout a changé. Des photos prises à Antalya nous
montrent Poutine au milieu d'un petit groupe convivial, bavardant de
manière animée avec Obama et la conseillère à la sécurité nationale des
Etats-Unis, Susan Rice. Le président russe a également eu des entretiens
constructifs avec Cameron et d'autres chefs d'Etat et de gouvernement.
Aucun ostracisme ni intimidation… Poutine était celui que tout le monde
voulait rencontrer", indique le journal.
La
cause en est simple: la menace terroriste émanant du groupe djihadiste
Etat islamique et la crise des migrants ont fait comprendre aux
dirigeants européens qu'ils avaient besoin de la Russie. Tel est l'avis
émis par l'ex-président français Nicolas Sarkozy et par le président
actuel François Hollande. Une position similaire a été exprimée par le
chef du gouvernement britannique David Cameron, qui a fait savoir que
"le Royaume-Uni était prêt à conclure un compromis sur l'accord cadre et
la période transitoire en Syrie". La Maison Blanche a pour sa part
annoncé que MM. Obama et Poutine s'étaient mis d'accord sur la
"nécessité d'une transition politique réalisée par les Syriens".
Transition qui doit être précédée d'un cessez-le-feu et de négociations
menées sous la médiation de l'Onu entre l'opposition syrienne et le
gouvernement de Damas.
Poutine a également réussi à persuader l'Occident que les forces
russes jouaient un rôle légitime en Syrie. Même les Etats-Unis, qui
affirmaient au départ que l'intervention russe était inadmissible et
"vouée à l'échec", ont radicalement modifié leur position, constate le
quotidien britannique.
"Lorsque je vois dans quel état se trouve le monde, je comprends que Vladimir Poutine est le seul défenseur de la civilisation chrétienne sur lequel on peut compter", a souligné M.Assad.
Le chef de l'Etat syrien Bachar el-Assad a déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire français Valeurs actuelles qu’il ne quitterait son poste de président que si son peuple et le parlement le souhaitent.
Le chef de l'Etat syrien a déclaré qu'il considérait le président
russe Vladimir Poutine comme le seul défenseur de la civilisation
chrétienne.
La Russie mène une opération contre le groupe djihadiste Etat
islamique en Syrie depuis le 30 septembre sur décision du président
russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar
el-Assad.
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI. Le groupe aérien russe déployé en Syrie comprend plus de 50 avions et hélicoptères dont des chasseurs Su-30SM, des bombardiers Su-24M et Su-34 et des avions d'attaque au sol Su-25. En outre, 26 missiles de croisière russes ont été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.
"La question de mon départ dépend exclusivement
de la volonté du peuple syrien et de son parlement", a indiqué le
président syrien, ajoutant que ce problème n'était pas évoqué lors des
conférences internationales.
"Lorsque je vois dans quel état se trouve le
monde, je comprends que Vladimir Poutine est le seul défenseur de la
civilisation chrétienne sur lequel on peut compter", a souligné M.Assad.
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI. Le groupe aérien russe déployé en Syrie comprend plus de 50 avions et hélicoptères dont des chasseurs Su-30SM, des bombardiers Su-24M et Su-34 et des avions d'attaque au sol Su-25. En outre, 26 missiles de croisière russes ont été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.
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