L'implication de la Russie dans le dossier syrien montre que Vladimir Poutine ne considère pas que sa marge de manœuvre politique ait été réduite suite à la confrontation avec l'Occident autour de la Crimée, écrit l'ancien ambassadeur d'Inde en Russie Kanwal Sibal dans un article dans le Daily Mail.
"Les
Etats-Unis ont tenté d'isoler politiquement la Russie et de la forcer à
essuyer des pertes économiques en lui imposant des sanctions. Mais au
lieu de prendre une position défensive, la Russie défend ses intérêts en
toute confiance", indique-t-il.
Elle
a coordonné ses actions avec l'Iran et l'Irak, montrant qu'elle n'était
pas isolée même dans cette région sensible, qui tout récemment encore
se trouvait sous l'influence des Etats-Unis et de leurs alliés.
"Washington
espérait que la chute des cours du pétrole, les sanctions antirusses de
la part de l'Occident et l'essoufflement de la croissance
entraîneraient la marginalisation ultérieure de la Russie dans les
affaires internationales, mais Poutine a prouvé que ces calculs étaient
erronés", affirme Kanwal Sibal.
Poutine
a également montré la puissance militaire de son pays, comme une sorte
de signal d'avertissement indiquant à l'Occident qu'il ne devrait pas
franchir la ligne rouge dans les relations avec la Russie. En donnant à
voir ses technologies de pointe et la précision de ses bombardements, le
Kremlin a affiché devant l'Occident les capacités de Moscou, estime le
diplomate.
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